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23 avril 1931 : arrivée à Champigny

Le 23 d'avril 1931, la famille Verpy (Maurice, Hélène) et leurs trois enfants (Yvonne 10 ans, Roger 6 ans et Renée 3 ans), s'installent à la ferme du hameau de Champigny.

Ils ont pris un bail de 9 ans pour l'exploitation de la ferme en association avec André Tesson (frère d'Hélène). André Tesson après le décès de sa prmièer femme Marcelle Parpelet ( voir page "la ferme de la borde")a épousé en seconde noce, Marie Thérèse François, le 1er septembre 1930.

A champigny, la superficie de l'exploitation est de 100 hectares auxquels s'ajoutent 15 hectares de paturages.

   
Vue de la ferme de Champigny en 2008
 
               
 
Vue du hameau de Champigny ©Geoportail2008
   

Le hameau de Champigny

Le hameau de Champigny dépend de la commune de Riel-les-Eaux. Au Moyen-âge, c'était un village situé à un carrefour routier important à la limite de la Champagne et de la Bourgogne. A cette époque la ferme de la famille Verpy n'existe pas. Seule subsiste l'autre ferme de Champigny située quelques centaines de mètres plus loin en direction de Riel-les-Eaux et qui est exploitée par Emile et Juliette Tesson, les parents d'Hélène Verpy.

En 1931, le hameau de Champigny est composé du château, grande propriété bourgeoise appartenant à M. Eugène Belgrand, ingénieur et géologue qui est également propriétaire de l'autre ferme de Champigny.

 
 

Au hameau, il y a également une usine électrique qui, depuis 1905, produit du courant pour alimenter le village d'Autricourt. Le responsable de la production d'électricité est Louis Ruffin ; natif d'Autricourt, il habite dans l'usine. Cette usine remplace le haut fourneau et l'ancienne forge, une des plus importantes de la région qui existait au XVIe siècle.

Enfin, il y a la maison bourgeoise de M. Victor Gilles, le propriétaire de la ferme qu'il loue à la famille Verpy. M. Gilles est industriel à Paris. Il vient à Champigny seulement aux beaux jours, accompagné de son épouse et deux employées de maison. A la fin de l'été, les parisiens regagnent la capitale.

 
             
 

Champigny, une ferme récente

La ferme de Champigny où s'installe la famille Verpy ne figure pas sur le cadastre de 1833. Ell est donc beaucoup plus récente que les fermes voisines. Sa construction date de la fin du 19ème siècle.

Contrairement à la ferme de la Borde, à Champigny il y a l'électricité. Quel changement et quel confort ! Les lampes à pétrole sont rangées au rayon des antiquités. Les pièces d'habitation sont nombreuses et spacieuses, c'est ce qu'il faut car la famille est grande et va encore s'agrandir.

   
Champigny, c'est une exploitation agricole de 100 hectares de terres cultivables et 15 hectares de pâturages (©Photo Ch. Labeaune)
 
               
 

Juillet 1931 : arrivée d'un jeune commis de ferme : René François

Au mois de juillet 1931, arrive à Champigny un jeune commis de ferme. Il se nomme René François. Il est âgé de 13 ans. Il vient de Géraudot, petit village situé dans l'Aube près de Troyes.

 

   
Champigny :René François devant le taureau. A droite, Lucien Tesson
 
 

René François et son vélo dans la cour de la ferme
    René FRANCOIS a été placé par ses parents dans la famille Verpy à l'initiative de sa soeur Marie-Thérèse. Marie-Thérèse travaille à Autricourt chez M. et Mme Pageot qui tiennent l'épicerie. Marie-Thérèse François qui a épousé André Tesson (frère d'Hélène) le 1er septembre 1930, est employée de maison, elle s'occupe des enfants pendant que les parents Pageot gèrent le magasin. M. Pageot est également marchand ambulant, il vend des vêtements pour hommes et de la coutellerie. Avant de s'installer à Autricourt, la famille Pageot tenait commerce à Lusigny-sur-Barse (aube), commune située près de Géraudot. Marie-Thérèse François travaillait déjà chez eux. elle a suivi M. et Mme Pageot lors qu'ils sont venus ouvrir leur magasin à Autricourt.  
  Les pommiers, le cidre et l'eau de vie !  
 
A Champigny, il y a un grand verger avec de nombreux arbres fruitier comme les pommiers.Avec les pommes on fait du cidre. c'est le père de René François, Charles-Prosper François,qui vient de Géraudot(aube) pour aider la famille Verpy-Tesson à faire le cidre. Dans l'Aube on fabrique du cidre depuis des temps anciens. Aujourd'hui encore Le pays d'Othe, qui s'étend sur une partie de l'Aube et de l'Yonne, en Bourgogne, est un secteur connu pour sa production de cidre fermier; A Champigny on fabrique plusieurs centaines de litres de cidre chaque année. après le pressage des fruits le cidre est mis en fût ( Feuillette de 114 litres ou Pièce de 228 litres. le cidre est consommé en boisson courante. le marc de pomme est distillé et produit une eau de vie de pommes très appréciée. A cette époque on buvait la goutte en toute occasion. En 1935, 100 litres d'eau de vie ont été produites : TOUT a été bu dans l'année !
   
Les pommiers étaient nombreux dans le
verger de Champigny
 
 

les noyers bordent un champs
appelé " le champs du noyer".
   

En 1931, lorsque la famille Verpy s'installe à Champigny il y a un beau champ de noyers en haut de la ferme. Les arbres bordent un champs qui est appelé " le champs du noyer". A la fin des années 1930 tous les arbres on été coupés par le propriétaire de la ferme. en effet à chaque guerre, le noyer est victime de la qualité de son bois. Il ne se fend pas, se colle parfaitement, son grain fin est doux au toucher. Bref, il est idéal pour faire des crosses de fusil !


Crosse de fusil en noyer

 
         
 

30 mars 1932 : naissance de Marie-louise Verpy (dite Mimie)

c'est le 30 mars 1932 que naît Marie-Louise quatrième enfant de Maurice et Hélène VERPY. Elle sera surnommée "Mimie".

   
       
 

26 avril 1934 : naissance de Robert Verpy

le cinquième enfant de Maurice et Hélène VERPY est un garçon. Il est né le 26 avril 1934. Il se prénomme Robert.

 

   
 

14 juin 1936 : naissance de Andrée Verpy (dite Dédée)

le sixième et dernier enfant de Maurice et Hélène VERPY est une fille. Elle est née le 14 juin 1936 et se prénomme Andrée mais tout le monde l'appellera "dédée"

 

 
 

Les conscrits de la classe 1938

Au printemps 1936, les conscrits de la classe 1938 se sont rendu à Montigny-sur-Aube, le chef-lieu de canton, pour montrer leur anatomie  aux médecins militaires. Ils on été jugés bons pour le service armé. Les conscrits ont ajouté aussi : «  bons pour les filles… », ils ont acheté leurs colifichets et vont passer une dure semaine à se montrer dan les rues d’Autricourt en faisant le plus de bruit possible et en abreuvant copieusement leurs gorges assoiffées !...

 
 

A Gauche : Victor tesson. au centre René François

les conscrits dans la cour de la ferme

René François
 
               
  Novembre 1938-septembre1939            
 


les Dragons sont mobilisés en 1939

Au mois de novembre 1938 René FRANCOIS a 20 ans. Il part au service Militaire. Le 3 novembre 1938 il est affecté au 8ème Régiment de dragons, régiment de cavalerie basé à Lunéville (Meurthe et Moselle). Il est Mobilisé en septembre 1939 à la déclaration de la seconde guerre mondiale.En mai 1940, au moment de l'attaque allemande le 8e régiment de dragons fait partie de la brigade de cavalerie de la 4e division légère de cavalerie, qui est elle-même, rattachée à la IXe Armée du général Corap. Il est alors composé de quatre escadrons de cavaliers et d'un escadron d'armes lourdes hippomobile, pour un effectif total de 900 hommes et 1200 chevaux. Il est taillé en pièces entre le 10 et le 24 mai, il combat en Belgique puis en France, 15 % de ses effectifs étant mis hors de combat, 50 % étant faits prisonniers.René FRANCOIS fait partie de ces prisonniers. IL restera prisonnier pendant 5 ans sur l'ile d''Usedom située au Nord de l'Allemagne à l'embouchure du fleuve Oder.il ne sera de retour qu'au mois de mai 1945 ce sera à la ferme du Fourneau à Montigny-sur-Aube

 

 


insigne du8ème Régiment de dragons



ile d'Usedom

 

 
 

1er avril 1940

A l'issue du bail de 9 ans, le 1er avril 1940 la famille VERPY quitte Champigny pour la ferme du fourneau à Montigny-su-aube.. L'association avec André Tesson prend fin, ce dernier va s'installer avec son épouse Marie-Thérèse François à Autricourt à la ferme du Maubouane.


Montigny- sur-aube : l'eglise
 
 

 

 
 

Suite de l'histoire à la ferme du Fourneau de montigny- sur- Aube

 
               
     
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