La Guerre de 1914 - 1918 | ![]() |
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La Première Guerre mondiale fut un conflit mondial qui se tint principalement en Europe de 1914 à 1918. On la nomme « guerre mondiale », car c’est le premier conflit armé qui impliqua autant de pays à travers le monde. Cependant, avant le début de la Seconde Guerre mondiale, on l’appelait « la Grande Guerre », « la Guerre des Guerres » ou encore la « Der des Ders ». |
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Maurice VERPY est âgé de 20 ans lors de la mobilisation du Nous avons peu d'informations sur les 4 années de guerre de Maurice VERPY si ce n'est qu'il a combattu à Verdun. En 1916, la bataille de Verdun fut l'une des principales batailles de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle la ville résista à tous les assauts. Suite à cet évènement, la ville de Verdun fut citée à l'ordre national de la Légion d'honneur par le décret du 12 septembre 1916. |
![]() Maurice VERPY, trompette dans le régiment d'artillerie à cheval Cliquer sur une image pour agrandir |
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Équipé du fameux Canon de 75 Modèle 1897, le 3ème Régiment d'Artillerie Lourde part le 7 août 1914 au sein de la 32e Division d'Infanterie et s'illustre à Ypres en 1914, à Verdun en 1916 et 1917 dans des conditions épouvantables. Gazé, pilonné nuit et jour, mais toujours vaillant, le 3éme sort vainqueur à La Serre fin octobre 1918. |
![]() Carte postale tirée du livre « En Campagne 1914-1915 », par Léopold Verger et Cie à Paris. Le canon de 75 est en batterie. ©GrandeGuerre1914-1918 |
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Le " 75 " fut le premier canon de campagne à tir rapide avec une cadence de tir atteignant 20 coups par minute. Son apparition, en 1897, annonçait une révolution dans la conception et les aptitudes de l'artillerie. Le " secret " du canon de 75 mm, le mécanisme qui le distinguait de tous les canons précédents, était son long cylindre de recul, un dispositif qui absorbait l'énergie du recul et ramenait le canon en batterie efficacement, sans ébranler la position de l'affût. |
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Le 23 septembre 1917, un camarade de régiment, nommé Alfred FRANCOIS, écrit la carte postale ci-dessous à Maurice VERPY. Comme tous les combattants, un mot revient constamment dans les discussions, dans les écrits, c'est "la perme", la permission tant attendue qui leur permet (pour un temps) de souffler un peu et de retrouver leur famille, leurs amis. Cette carte n'est pas timbrée car elle fait partie du courrier interne aux armées, le lieu de destination est le "Secteur 215". |
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Verpy Maurice Le 23/09/1917 Mon Vieux Copain Signé : François Alfred |
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VERPY Narcisse, le frère de Maurice est âgé de 28 ans en 1914. Nous savons seulement qu'il a fait la campagne des Dardanelles. L'expédition des Dardanelles fut entreprise en 1915 pendant la première guerre mondiale, dans le dessein de remonter jusqu'à Constantinople pour forcer la Turquie à sortir de la guerre et pour communiquer avec la Russie (suivant une idée de Winston CHURCHILL). Les premières troupes britanniques et françaises débarquèrent du côté dit européen de la péninsule de Gallipoli à partir du 25 avril 1915.
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![]() Le détroit des Dardanelles fait communiquer la mer Egée et la mer de Marmara : 60 kms de long, 1,2 à 7 kms de large (©DR) |
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Après l 'échec de la tentative de percée des Détroits par leur flotte (bataille de Canakkale) les Alliés débarquèrent dans la presqu‘île de Gallipoli (avril et août 1915), mais ne purent forcer les défenses des Turcs commandés par Mustapha KEMAL assisté du général allemand Liman von SANDERS. Les opérations navales qui se poursuivirent se soldèrent elles aussi par des échecs (8 sous marins et 2 cuirassés coulés). L'évacuation fut décidée, et le repli des troupes sur Thessalonique (=Salonique), où elles formèrent le noyau de l'armée alliée d'Orient s'achèvera en janvier 1916. L'expédition aura coûté la mise hors combat de 50 000 français et 200 000 britanniques. |
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Georges CLERGET, cousin germain de TESSON Emile, est âgé de 31 ans. En 1914, il travaille comme domestique à la ferme de la Borde. Nous n'avons pas d'information sur les états de service de Georges CLERGET. Mais nous savons qu'il a été gazé dans les tranchées. L'utilisation du gaz moutarde, l'une des nouvelles techniques de combat apparues pendant la Première Guerre mondiale, touchait les voies respiratoires, les yeux et les poumons, et pouvait provoquer des oedèmes et des cancers.
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![]() Soldats dans les tranchées au Chemin des Dames(©DR) |
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Le 25 juin 1918, Georges CLERGET écrit une carte postale à sa cousine Marcelle TESSON, soeur d'Hélène. A cette date la famille TESSON demeure à la ferme de la Borde. Georges écrit cette carte alors qu'il est hospitalisé depuis deux mois, certainement après avoir été blessé par gaz. Le texte de sa carte est retranscrit sans correction, tel qu'il est écrit, ce qui pose quelques difficultés de compréhension. Au recto de la carte, dans le style sentimental de l'époque, la fleur (une pensée) est réalisée en tissu. | ||||||||
Le 25 juin 1918 Chère Marcelle, Je t’envoie ces deux mots, la santé est toujours parfaite. J’espère que pour vous tous c’est de même. Voilà deux mois aujourd’hui que suis blessé le 23 juin. Hier j’ai écrit à Sèche Bouteille(1) à ma belle sœur, comme il là, alors j’ai fait part de mon accident à mon oncle Alexandre en même temps, rien de plus. J’attends de vos nouvelles, comme tous vont bien. Lundi prochain je vais avoir la visite du médecin-chef. C’est là que je vais savoir si je sors de l’hôpital, il y en a qui partent aujourd’hui pour 25 jours voyez que c’est encore assez lon, si je peux en avoir autant je serais content …plus rien à vous dire je termine pour tous ainsi que Auguste?? ainsi que tous une bonne…Embrasse et mes meilleurs amitiés pour tous. Votre cousin et neveu Signé : G. Clerget (1) En 1918, Sèche Bouteille était une ferme située sur la commune |
![]() ![]() Carte postale illustrée d'une fleur en tissu |
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Après la guerre, Georges CLERGET gardera des séquelles respiratoires mais n'a jamais été reconnu invalide de guerre, ni pensionné militaire. Il a repris son travail de dommestique chez la famille TESSON, à la ferme de la Borde puis ensuite à Champigny. Après le décès d'Emile TESSON en 1947, Georges CLERGET, que tout le monde appelait "Pépette" quitta Autricourt pour Montigny-sur-Aube et travailla à la ferme du Fourneau chez la famille VERPY. Hélène VERPY-TESSON était sa petite cousine. | ||||||||
L'Armistice du 11 Novembre 1918 |
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Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons sonnent le «Cessez-le-Feu». La signature de l'armististe marque la fin de la Première Guerre mondiale. Au cours de la guerre, Autricourt a perdu douze de ses enfants. Comme la plupart des communes de France, le Conseil Municipal décida en 1923 d'ériger place de l'Eglise, un monument pour commémorer et honorer les soldats morts durant le conflit. Pour connaître la liste des morts inscrits au monument cliquer ICI
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![]() Inauguré en 1923, le monument aux morts est situé sur la place de l'Eglise d'Autricourt |
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